2005-08-31

nouvelles formes d'interactions sociales.

Imaginons un système de réseau social dans lequel les utilisateurs puissent définir leur situation émotionnelle (je suis ouvert au dialogue, j'aimerais que l'on me contacte, je suis d'humeur égale, je suis furieux, je suis fatigué, je suis démoralisé, j'ai la patate :-))), cela permettrait de choisir les bons moments pour entrer en relation avec les personnes...vous allez me dire, ne nous suffit il pas d'éteindre l'ordinateur et le téléphone portable ?

Steven Blyth termine son travail par une revue de points critiques parmis lesquels l'importance du choix de la représentation de l'information.

Chaque utilisateur à sa sensibilité propre par rapport à la représentation de ses informations, certains préfèrent les listes, d'autres les images, la diversité est donc au coeur des attentes et chaque nouvelle représentation est un appel à de nouveaux usages facilité par l'accès à de nouvelles formes d'interactions sociales.
[2005-06-15] Yves Simon Permalink extrait de social-computing.com

2005-08-30

Vers une Économie de la Connaissance

qui est celle du vingt-et-unième siècle comme l'a reconnu le Conseil Européen, les savoirs et savoir-faire constituent un patrimoine encore méconnu.

Pour des organisations toujours plus nombreuses, les connaissances sont devenues imperceptiblement matière, outil et produit.
Dès lors, l'efficacité des organisations, la différenciation des entreprises dépendent chaque jour un peu plus de la dynamique qu'elles communiquent à leurs savoirs, des potentiels qu'elles offrent à leurs collaborateurs en créant les conditions optimales pour l'expression d'une intelligence collective.

Certes, les choses ne sont pas simples et de multiples obstacles freinent ce type d'échanges. Erreurs récurrentes, travaux redondants, difficultés de passation de projets et finalement pertes de temps ou énergie improductive en sont le lot quotidien. Cette transmission peut pourtant être améliorée, encouragée, optimisée par une meilleure gestion des connaissances rendant ainsi l'organisation ...plus fiable et plus résistante lorsqu'elle est en crise

Les connaissances étant constituées à la fois des compétences des acteurs et des informations mises à leur disposition, il s'agit de mener des évolutions se situant à la fois sur des aspects technologiques, organisationnels et humains.

Conseil européen de Lisbonne 23 et 24 mars 2000 a reconnu le passage de l'ère industrielle à l'ère de la connaissance et s'est fixé l'objectif d'y jouer un rôle majeur.

Conclusions de la Présidence de la Commission Européenne:
L'Union s'est aujourd'hui fixé un nouvel objectif stratégique pour la décennie à venir : devenir l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, ... La réalisation de cet objectif nécessite une stratégie globale visant à :

- préparer la transition vers une société et une économie fondées sur la connaissance, au moyen de politiques répondant mieux aux besoins de la société de l'information et de la R&D, ainsi que par l'accélération des réformes structurelles .....

- moderniser le modèle social européen en investissant dans les ressources humaines et en luttant contre l'exclusion sociale ;
- entretenir les conditions d'une évolution saine de l'économie et les perspectives de croissance favorables en dosant judicieusement les politiques macroéconomiques.
extrait de texte du site noetika.com

2005-08-29

internet et organisation


Le développement d'une stratégie ou plus prosaïquement d'une tactique Internet sous-tend une réorganisation de l'entreprise. Celle-ci, affectera les méthodes et pratiques des différents acteurs de l'entreprise. Ces changements pourront être perçus abruptement comme des évolutions ou comme des contraintes.

Prenons l'exemple simple d'un site vitrine. Ce type de développement, aujourd'hui banalisé, est habituellement réalisé sans questionnement particulier. Le but recherché est de fournir une plaquette électronique mise à disposition de client supposé Internaute.

La seule valeur ajoutée d'une telle démarche, par rapport à une plaquette classique, réside dans la possibilité de remettre à jour les informations contenues puis de les diffuser (1). Deux premières actions sont alors nécessaires : Remettre à jour les informations et alerter les internautes de cette modification.

De multiples questions se posent alors :

* Qui décidera des informations nouvelles à apporter ?
* Sur quels critères et avec quelles méthodes (réunion, planning) décidera-t-on de diffuser une information ?
* De qui et comment viendront ces informations ?
* Qui mettra en forme ces informations ?
* Qui portera ces informations sur le site ?
* Quelles compétences sont requises pour intervenir sur le site ?
* Comment alertera t-on les internautes ?
* Qui sera alerté ? Avec quels critères ?

Voici une première série non-exhaustive de questions primordiales. Un second niveau d'analyse portera sur les motivations des acteurs pré-cités à accéder à ces tâches. En l'absence de réponses à ces questions et de plan d'action clairement défini ; gageons que, passée la période euphorique d'entrée dans le cyberespace, le transfert des informations se révélera de moins en moins fluide et que la rédaction d'un nouvel article se transformera en contrainte.

La remise à jour des informations se grippant peu à peu, la valeur ajoutée de la démarche diminuera d'autant, le site devenant alors un poids mort du plus mauvais effet sur l'internaute que nous étions censés
séduire par notre réactivité.

Auteur(s) : Régis Audugé
extrait de Temesis.com

2005-08-27

publicité n'a pas pour premier rôle d'informer

Influencer en vue de provoquer un comportement d'achat. Cette influence peut s'exercer sur le consommateur en le plaçant dans une logique d'achat prédéterminée (la Polo-VW-fourmi est une petite voiture bien pratique en ville), sur le citoyen qui doit voter ou ne pas mourir au volant de son coupé sport, sur l'homme à qui on présente les dangers du tabac.
Ensuite, après avoir influencé, la publicité séduit et parfois manipule, en proposant des images agréables ou désagréables quand le désagréable sera un autre moyen de toucher la cible - Kookaï, Benetton. (la Polo-VW-fourmi, elle a toute la sympathie du petit insecte qui se faufile partout, qui est fiable, maniable et besogneur).
Sans oublier que la publicité cherche à faire passer un troisième message après celui de l'information influencée et celui de l'image séduisante : un message plus général car, toujours selon Philippe Breton, la publicité porte en elle-même l'apologie de la société de consommation et de la culture de masse (la Polo-VW-fourmi est la petite voiture des gens qui travaillent, c'est la petite voiture du peuple allemand qui obéit parfois un peu trop facilement, si facilement que son obéissance aveugle peut conduire à l'extermination de la cigale. Volkswagen.
La voiture du peuple avaient-ils promis. Ein Volk, ein Reich, ein Dictateur).
On se rappellera également que le marketing naissant rencontra, dans les années 60, un vrai problème de communication avec la machine à laver : les femmes allaient devenir oisives, frivoles, libres ! Le message fut rapidement transformé.
Avec une machine à laver, on n'obtient pas du temps libre, on obtient du temps pour s'occuper du mari, des enfants et de la maison. Ce qui explique en partie que les personnages de maman se collent la quasi totalité des pubs ayant trait à domesticité, pour protéger "l'ordre" de la civilisation. Et oui, la publicité produit ces stéréotypes qui soudent une nation.

extrait de

l'économie la base

Un économiste est une personne spécialisée dans l'étude des phénomènes économiques. C'est un chercheur, un universitaire, qui élabore des thèses relatées dans des ouvrages.

La pensée économique : l'ensemble de la recherche en Économie repose sur les réflexions de quelques grands économistes dont chacun appartient, à l'époque où il a vécu, à une école de pensée ou courant de pensée. Leurs ouvrages ont souvent servi de références à l'analyse économique.

Le début des premiers courants de pensée économique remonte à la fin du 18ème et début du 19ème siècle. Il se confond approximativement avec le début de la révolution industrielle.
-Adam Smith, dont le célèbre traité Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, première étude sur ce thème, lui valut d'être considéré comme le père de la science économique moderne.

Les grands courants de la pensée économique :

L'École classique : Adam Smith (1723-1790), Ricardo (1772-1823)Ils analysent les principales fonctions économiques (la production, la consommation, les échanges) et se montrent confiant dans les mécanismes du marché, pour assurer les grands équilibres et la croissance économique. Ils sont tous partisans du libre-échange.

Trois points fondamentaux caractérisent ce courant de pensée :
-la liberté des individus (liberté d'entreprendre, liberté de contracter, liberté de concurrence).
-le marché comme régulateur de l'économie, dont le fonctionnement assure les grands équilibres.
-la non intervention de l'État dans la vie économique.
L'État se contente d'assumer les fonctions régaliennes (la police, la défense nationale, l'Éducation nationale, la justice). École néo-classique : Menger (1840-1921), Walras (1834-1910) sont les fondateursIls approfondissent et rénovent la pensée classique d'où son nom.

Les questions qui les intéressent, entre autres :
Comment se forment les prix des biens et des facteurs de production ?
Comment la richesse produite est-elle répartie entre les facteurs de production ? (salariés, propriétaires, État). Classiques et néo-classiques forment le courant libéral

-École marxiste : Karl Marx (1818-1883)Il critique l'économie libérale. L'économie de marché est profondément injuste et inégalitaire. Les individus ne sont ni libres, ni égaux dans la répartition de la richesse (plus-value). Il est à l'origine de l'économie socialiste.

-École keynésienne : Keynes (1883-1946)L'économie de marché n'est que rarement en équilibre. Pour Keynes, l'État doit intervenir dans la vie économique pour rétablir les grands équilibres. Dans sa théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie (1936), il justifie le recours au déficit public pour stimuler l'emploi.

extrait de e-Economie

2005 il est tant de revoir le système économique mondial...

la stratégie de la France, sur quoi devrait elle s’appuyer ?

Un chef, un peuple. Il lui faut avant tout un leader visionnaire, libre et réaliste. Quand je dis libre je veux dire qui se fiche pas mal des sondages et de la pression médiatique.

Réaliste cela signifie qu’il n’est pas utopiste, il faut qu’il comprenne l’histoire, qu’il vive le présent et qu’il prépare l’avenir. Il doit motiver son peuple, écouter ses aspirations.

Le peuple doit se reconnaître dans le projet de son chef (qu'il reconnaît!).

extrait de :infoguerre.com

le déclin de la France

La situation de la France n'est pas celle que l'on entend dans les médias officiels.

La France compte ainsi un nombre astronomique de lois, décrets et règlements qui s'empilent les uns sur les autres et dont 98 % sont rédigés par des fonctionnaires sans aucun contrôle démocratique (plus de 8.500 lois, de 125.000 décrets, de 380.000 règlements, plus de 20.500 textes de réglementation européenne, auxquels s'ajoutent 40 règlements nouveaux par jour).

Un quart de la population active est fonctionnaire, ce qui fait 2/3 de plus que la moyenne de pays de l'OCDE. De plus, le nombre de fonctionnaires a augmenté de 20 % depuis 1980 et de 200.000 personnes de 1997 à 2001 (6,4 millions de fonctionnaires pris au sans large : Etat, collectivités, hôpitaux et entreprises publiques, contre 13 millions seulement d'employés dans le privé, d'après l'IFRAP), alors que ce nombre a diminué dans tous les pays européens dans le même temps (En 15 ans, l'Allemagne a réduit ses fonctionnaires de 20 %, la suède de 42 %, la Finlande de 50 %).

extrait de sos-justice.us

Le chômage n’existerait pas

selon certains car les chômeurs sont invisibles.

Un chômeur ne travaille pas, il a donc à priori plus de facilités à se libérer. Où est-il? Devant sa télévision,Playstation, son ordinateur ? En train de bronzer ? Impossible de se mobiliser activement pour une cause qui nous touche tous sans distinction, quelle ineptie !Comment veut-on attirer l’attention sur nous si l’on ne se montre pas ?

Le chômage de longue durée déstructure. Il conduit les chômeurs à la négation de leur présence dans la société et en arrive parfois à briser des couples pour la pire des raisons qui soit : le manque d’argent… Ne laissons pas cette situation effondrer le dernier bastion qu’il nous reste : notre famille.

texte d'aprés Djiddy Pibbee dans: L'actualité de Patrick MAYO